Le marché du prêt-à-porter se porte mal depuis la crise de la Covid-19

L’impact de la pandémie liée à la covid-19 n’a pas épargné le marché du prêt-à-porter. En effet, nombreuses marques ont dû mettre la clé sous la porte. Les périodes de confinement ont eu raison d’un grand nombre d’activités commerciales incluant le marché de l’habillement. En 2020, la chute des ventes était de -38,4 %, et ce mauvais résultat continu jusqu’en 2021. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires des magasins ne repose plus désormais que sur la vente en ligne.

Le marché du prêt-à-porter

L’e-boutique : un point de redémarrage complet pour les magasins

La crise sanitaire a des répercussions dans tous les pays du monde et a touché presque tous les secteurs d’activités économiques. À la suite de cette crise, le commerce en ligne a en effet connu une expansion considérable. En 2021, les distributeurs textile-habillement ont enregistré une hausse de leur C.A de +5,8 % sur les 22 % de l’année précédente en faisant uniquement de la vente sur réseau. Ce qui montre que l’e-boutique fut l’issue au déclin des magasins face à la gifle des confinements qui se sont succédés. Pour les grandes enseignes, la méthode web a déjà été instaurer bien avant la Covid-19, mais pour les petites boutiques, c’est un redémarrage complet. 

La vente en ligne aide, mais ne compense pas les pertes 

Bien que la montée de l’e-commerce perdure jusqu’à aujourd’hui, par rapport à 2019. Les ventes enregistrées depuis n’ont toujours pas compensé les pertes. En effet, selon le « panel de Retail Int et de l’Alliance du commerce » la croissance des e-boutiques fut de 113 % entre 2020 et 2022. Mais malgré cette forte présence sur la toile, elles ne représentent que 35 % seulement du CA des magasins. En somme, certains magasins n’ont pas vraiment profité de leur croissance sur le web, et ce, même après avoir investi dans un système d’information capable de suivre l’avancée des concurrents en temps réel.

Les soldes de 2022 : des « Black Friday » peu performants

Autrefois, le mot « soldes » était à l’origine de la grande effervescence dans les magasins, mais aujourd’hui, le pouvoir d’achat des Français remet cela en question. Dans le passé, les ventes étaient le meilleur moyen d’attirer les clients, que ce soit dans les magasins en ligne ou physiques. Aujourd’hui, selon Retail Int, le Black Friday est un échec avec une part de chiffre d’affaires de -2 %. Par conséquent, lancer les ventes en 2022 n’est pas une bonne idée. Johann Petiot souligne que le problème n’est pas lié au manque d’offres attractives, mais plutôt à des problèmes sanitaires et de baisse du pouvoir d’achat depuis la crise de 2019.

Author: Marguerite

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